Janvier 2022
La croissance externe est l’un des moyens les plus rapides, pour une PME, de développer son activité et d’étendre ses opérations (activités, services, clients) à l’étranger.
Cependant, une opération de fusion-acquisition représente une somme de défis à relever, surtout dans un contexte international.
5 pré-requis sont essentiels avant d’entamer votre projet de fusion-acquisition.
/ Croissance externe VS croissance organique : définir la meilleure façon d’entrer dans un nouveau pays, d’accéder à un nouveau marché. La croissance externe peut être plus rapide dans la plupart des cas mais une analyse préliminaire est obligatoire avant de lancer un processus complet. Elle peut conduire à une perte de valeur si elle n’est pas effectuée correctement.
/ Vérifier votre capacité de financement (valeur de l’entreprise) pour évaluer la taille de votre cible.
/ Nommer un chef de projet au sein de votre organisation qui fera le lien entre toutes les parties impliquées (conseillers, cibles, banques, etc.) et qui pourra y allouer un temps significatif.
/ En fonction de la taille du projet, définir le champ des responsabilités de chaque membre concerné : processus de décision, rôle de chacun, etc. Ex : le Directeur Financier peut être impliqué pendant la phase d’évaluation mais pas au début, le Directeur des Affaires Juridiques peut être impliqué pour le NDA (Accord de Non-Divulgation), le Directeur Général pour décider si une cible est pertinente.
/ Définir la taille de l’entreprise (employés, chiffre d’affaires/EBITDA, bilan)
/ Définir l’activité / services / produits / secteurs / clients
/ Définir le périmètre géographique (région, pays)
/ Définir d’autres critères (composition de l’actionnariat, type d’acquisition, type de clients, équipe gérante, etc.)
/ Dans la première approche des cibles potentielles : la première approche est toujours compliquée car nous ne savons pas si les cibles sont prêtes à vendre leur(s) entreprise(s) ou ouvertes à partager des informations. L’idée est de créer l’opportunité. Chaque approche doit s’adapter aux spécificités culturelles pour maximiser les chances d’ouvrir la porte et d’obtenir des informations
/ Dans la phase de négociation et le processus de fusion-acquisition : l’adaptation aux différences culturelles est essentielle. Respecter le calendrier fixé, communiquer clairement, ne pas se précipiter pas et prendre le temps d’avancer au rythme de la cible.
/ Dans l’intégration après la transaction : il faut être préparé car elle ne concerne plus seulement le top management / les propriétaires mais tous les employés. Mettre en place un planning et un chef de projet pour mener à bien l’intégration. Décider de changer de marque (en fonction du marché), décider de mutualiser les outils (Informatique, Finance, RH, etc.).
/ Définir le planning du processus pour les principales étapes : durée de chaque étape (2 mois pour le screening, 2 mois pour la phase d’approche, 4 mois pour la Due Diligence, etc.) Il est obligatoire d’être structuré et d’avancer étape par étape.
/ S’adapter à l’agenda de chaque cible (cela peut être plus rapide que prévu si la cible est dans un processus de vente actif / plus long si la cible n’est initialement pas prête à vendre).
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