Août 2022
Cette année Altios France a réalisé son premier bilan carbone pour les bureaux de Paris, Nantes et Lyon.
C’est avec Global Climate Initiatives, une initiative internationale privée, qu’Altios a décidé de se lancer afin de réaliser un premier bilan carbone.
La décarbonation étant un enjeu important pour les entreprises, la dimension internationale nécessite l’implication des filiales, des collaborateurs et des fournisseurs. C’est pourquoi Altios souhaite dorénavant se positionner sur l’export décarbonné.
L’objectif à terme est de devenir Expert GCI pour accompagner ses clients dans l’élaboration de leur bilan carbone.
Si vous souhaitez en savoir plus, visionnez ci-dessous la vidéo de François Lamotte dans laquelle il répond aux questions de la GCI ou lisez plus loin son interview :
Pouvez-vous vous présenter ainsi que votre activité ?
François Lamotte, directeur associé Altios France.
Altios, c’est une société de conseil et d’accompagnement à l’international pour les PME et les ETI. Créé depuis une trentaine d’années, présent dans 22 pays, une trentaine de bureaux, et on a accompagné jusqu’à présent 8 000 clients environ dans le monde.
Depuis quand réalisez-vous des bilans carbone ?
C’est notre premier bilan carbone. Altios France, nous sommes en train de réaliser un bilan carbone sur nos trois bureaux : à Paris, à Nantes et à Lyon.
L’objectif, c’est devenir expert GCI, et pouvoir à notre tour délivrer et faire l’accompagnement des clients Altios sur les bilans carbones de leur propre entreprise.
En quoi le bilan carbon est utile à l’international pour une entreprise ?
C’est un enjeu très important, la décarbonation, tout court, au niveau d’une entreprise, mais encore plus à l’international, puisqu’elle engage plus de filiales, plus de collaborateurs, plus de fournisseurs.
Aujourd’hui, on parle beaucoup de décarbonation export, ou de l’export décarboné, c’est aujourd’hui un enjeu sur lequel il faut se positionner pour un dirigeant, d’autant plus que la législation l’y contraint ou l’y incite.
Pourquoi avez-vous choisi la plateforme GCI ?
Nous avons choisi la plateforme GCI, d’abord parce qu’elle est une référence sur le marché, puisqu’elle a les référentiels de l’ADEME, qu’elle permet aussi de faire le scope un, le scope deux et le scope trois.
Et parce qu’elle concilie quelque chose d’important, qui est à la fois le digital et l’humain, puisqu’on est accompagné. Il y a de la formation, une hotline, et aujourd’hui, il y a beaucoup d’offres sur le marché, mais c’est celle que nous avons privilégiée.
Que diriez-vous à un entrepreneur actif à l’international pour le convaincre de faire le bilan carbone de son entreprise ?
Je lui dirais que c’est une urgence, une urgence à la fois climatique et business, citoyenne et économique. Et que s’il ne le fait pas, il sera certainement rattrapé demain par des taxations carbones, donc, première chose, ne pas le faire est un risque.
Et l’opportunité que ça représente pour lui, elle est importante à l’international : pouvoir bénéficier d’appels d’offres internationaux qui nécessitent d’avoir une décarbonation, pouvoir aussi choisir des partenaires qui exigeront de leurs prestataires une décarbonation -que ce soit des distributeurs, des agents, des partenaires, des joint-venture- , bénéficier également de financements, ce qu’on appelle les financements à impact, qui sont de plus en plus importants aujourd’hui, et donc de bonification sur des financements qui demain seront importants pour les entreprises ayant fait cette démarche.
Le dernier point important, c’est de donner du sens, et Dieu sait si on en a besoin aujourd’hui, avec des salariés plus motivés, plus fidélisés. Sa marque employeur en bénéficiera aussi.
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