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Pourquoi la réduction carbone doit-elle être traitée de façon globale ?

Visuel - réduction carbone

Février 2024

Au regard du changement climatique et de ses conséquences, la réduction des émissions carbone est devenue l’un des défis majeurs du 21ème siècle. Au-delà des frontières, c’est un problème systémique qui transcende les limites politiques, économiques et environnementales pour lesquelles les entreprises doivent œuvrer si elles souhaitent sécuriser et pérenniser leurs organisations. En ce sens, la réponse au changement climatique doit donc être collective. 

« Chaque degré compte, chaque année compte et chaque décision compte: ne pas agir aujourd’hui, c’est ajouter au fardeau des générations futures. Limiter le réchauffement à 1,5 °C n’est pas impossible mais nécessite une politique forte et immédiate. »

Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail du GiEc (8 octobre 2018 – intervention au Sénat)

Des chaînes de valeurs mondialisées

Dans un monde globalisé, les émissions carbone sont réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur des entreprises (approvisionnements de matières premières, de composants, fabrication de produits finis ou semi finis, transports, flux de services, qui traversent les frontières). 70% des échanges internationaux actuels reposent sur les chaines de valeurs mondiales (Source : OCDE).

La fragmentation des étapes de la production de biens et services s’est accélérée ces dernières décennies physiquement et géographiquement en différents points du globe. Ce phénomène conjugué à une croissance continue des échanges mondiaux a contribué à massifier les facteurs d’émissions de gaz à effet de serre.

Le vélo est un exemple flagrant de cette évolution. Autrefois produit intégralement en série dans les ateliers Peugeot à Montbéliard en 1882, les selles sont aujourd’hui principalement fabriquées en Chine (49%), en Italie (42%) ou en Espagne (7%), le cadre est fabriqué en Chine (82%), Vietnam (12%), Italie (5%), les freins sont quant à eux répartis entre le Japon (38%), Singapour (33%) et la Malaisie (29%). (Source : UN Comtrade database)

Pourquoi identifier ses gisements carbone à l’international ?

Le carbone ne s’arrête pas aux frontières. La progression continue des échanges mondiaux et la densification des chaines de valeurs mondiales ont participé à démultiplier les facteurs d’émissions des GES. Cela explique en grande partie qu’en moyenne 90% des émissions de GES figurent dans le scope 3 des bilans carbones des entreprises (scope 1, 2 et 3 en France et à l’international). Ces émissions indirectes sont bien souvent liées à la conception, aux fournisseurs, à la supply chain.

 

Moralité ? Nous sommes tous dans le scope 3 de quelqu’un !

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Marine GUIARD
/ Directrice de projets  |  ALTIOS conseil et stratégie
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